Un tragique accident d’avion a secoué la région du Kazakhstan en ce mercredi 25 décembre. Un appareil d’Azerbaijan Airlines, un Embraer 190, assurant un vol entre Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, et Grozny, en Russie, s’est écrasé près de la ville d’Aktaou. Le drame a fait de nombreuses victimes, bien que 32 des 67 personnes à bord aient survécu, certaines étant hospitalisées dans un état critique. Cet événement a suscité une vive émotion et déclenché une enquête approfondie sur les causes du crash.
Les circonstances du drame
Le ministère kazakh des Situations d’urgence a rapidement confirmé que l’accident avait eu lieu à proximité d’Aktaou, une ville portuaire sur les rives de la mer Caspienne. L’appareil transportait 62 passagers et 5 membres d’équipage. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’avion aurait tenté un atterrissage d’urgence avant de s’écraser.
L’alerte a été donnée par les contrôleurs aériens d’Aktaou qui ont perdu le contact avec l’appareil quelques minutes avant l’impact. Les témoins oculaires ont rapporté avoir vu l’avion descendre à basse altitude, laissant présager une tentative de manœuvre d’urgence avant le crash. L’épave de l’avion a été retrouvée éparpillée sur plusieurs centaines de mètres, compliquant le travail des secours.
Un avion fiable, mais une situation préoccupante
L’Embraer 190 est un appareil brésilien apprécié pour sa fiabilité et utilisé principalement pour des vols régionaux. Son historique de sécurité est relativement bon, ce qui soulève des questions sur les causes de l’accident.
Les autorités aéronautiques ont précisé que l’avion avait subi un entretien de routine quelques semaines auparavant et qu’aucun problème technique majeur n’avait été signalé. Toutefois, les conditions météorologiques au moment du vol, caractérisées par une faible visibilité et des vents violents, pourraient avoir joué un rôle.
Une enquête approfondie
Face à la gravité de la situation, une équipe d’enquêteurs kazakhs et azerbaïdjanais a été mise en place pour analyser les causes du drame. Plusieurs pistes sont étudiées :
Défaillance technique : l’avion aurait-il subi une panne critique en vol ?
Facteur humain : une erreur de pilotage ou une mauvaise communication avec les tours de contrôle a-t-elle pu précipiter la catastrophe ?
Conditions météorologiques : les vents violents et la faible visibilité auraient-ils influencé la manœuvre d’urgence de l’équipage ?
Les boîtes noires ont été retrouvées et seront analysées afin de déterminer les derniers échanges entre le cockpit et le contrôle aérien. Les experts examineront également les données de vol pour mieux comprendre les événements ayant précédé le crash.
Mobilisation des secours
Dès l’annonce de l’accident, les autorités kazakhes ont dépêché plus de 150 secouristes sur place. Les équipes ont travaillé sans relâche pour retrouver des survivants parmi les débris. Les 32 passagers ayant survécu ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches, où certains d’entre eux restent dans un état critique.
Le gouvernement kazakh a mis en place une cellule de crise pour accompagner les familles des victimes et organiser l’identification des corps. Azerbaijan Airlines a de son côté assuré qu’elle prenait toutes les mesures nécessaires pour apporter son soutien aux proches des passagers et de l’équipage.
La suite en page suivante