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Pourquoi il ne faut plus jeter l’huile des boites de thon dans l’évier de la cuisine ?

Vous ouvrez une boîte de thon, vous égouttez l’huile… et hop, dans l’évier ! Un geste rapide et banal, mais en réalité, une très mauvaise habitude. Pourquoi ? Parce que cette huile a un impact désastreux, à la fois sur vos canalisations et sur l’environnement. Voyons ensemble pourquoi il faut changer cette habitude et quelles alternatives simples adopter.
Les dangers de l’huile de thon
L’huile de thon : un danger pour vos canalisations

L’huile de thon, comme toute huile alimentaire, ne se dissout pas dans l’eau. Lorsqu’elle est jetée dans l’évier, elle peut se mélanger avec d’autres résidus (savon, miettes, cheveux) et ancien un bouchon collant. Au fil du temps, ce dépôt s’accumule et finit par obstruer complètement vos canalisations, entraînant des odeurs désagréables et des réparations coûteuses.

Le saviez-vous ? Un litre d’huile peut polluer jusqu’à 1 000 litres d’eau et provoquer des blocages dans les réseaux d’assainissement publics.

Les conséquences sur votre plomberie
Si vous remarquez que l’eau s’écoule plus lentement dans l’évier ou que des odeurs désagréables s’en dégagent, c’est peut-être le signe que de l’huile s’est déjà accumulée. Les solutions ? Faire appel à un plombier (coût élevé) ou utiliser des déboucheurs chimiques (nocifs pour l’environnement).

Mieux vaut prévenir que guérir ! Voyons comment éviter ces désagréments avec des gestes simples.

Un impact sur l’environnement

L’huile de thon qui finit dans les canalisations se retrouve inévitablement dans les stations d’épuration. Mais celles-ci ne sont pas conçues pour éliminer efficacement les graisses. Résultat : une partie de cette huile atteint les rivières et océans, où elle forme une pellicule à la surface de l’eau, limitant l’oxygénation des écosystèmes aquatiques.

Conséquences : Asphyxie des poissons, contamination de la faune marine et pollution des nappes phréatiques.

Une menace pour la faune
Les oiseaux marins et poissons sont particulièrement vulnérables à cette pollution. L’huile s’accroche à leurs plumes et écailles, les rendant plus sensibles aux maladies et diminuant leur capacité à se déplacer ou se nourrir correctement.

 

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